Vous souhaitez en apprendre davantage sur le fascinant monde des abeilles ainsi qu’au sujet de l’apiculture de loisir pour débutant ? Vous êtes sur le bon site. Cet article a été écrit en collaboration avec un apiculteur, pour vous présenter les particularités de l’abeille mellifère. Il sera question de la biologie de cet insecte pollinisateur que les scientifiques nomment Apis mellifera. Mais aussi de l’écologie des colonies d’abeilles, des menaces qui pèsent sur l’espèce et enfin des pratiques apicoles lorsqu’on veut installer des ruches dans son jardin. Voici 8 questions/réponses pour mieux connaître les abeilles et l’apiculture débutant.
SOMMAIRE
1. Combien d’abeilles vivent dans une ruche ?
Contrairement aux guêpes, aux frelons et même aux bourdons, un colonie d’abeilles ne commence pas avec un unique individu fondateur, la reine. La constitution d’une colonie d’abeilles se fait avec le détachement d’un groupe important d’ouvrières aux côtés d’une reine. Il y a donc toujours plusieurs milliers d’individus dans une colonie dès son premier jour.
Au cours de l’année, la population d’une colonie va varier. Le nombre des abeilles est maximum au printemps pour préparer l’essaimage, mais aussi pour assurer la récolte du nectar et du pollen. Puis à partir de l’automne, le nombre d’abeilles dans une ruche va se réduire. Et c’est au cours de l’hiver qu’il est le moins important.
Durant une saison apicole, la population d’une ruche oscille entre 10 000 et 60 000 abeilles. L’appartenance à une race ou à une sous-espèce d’abeille peut aussi avoir une influence sur l’importance de la population. Ainsi, les abeilles italiennes tendent à constituer des colonies plus fortes, même en hiver. Alors que les abeilles noires que l’on rencontre naturellement en France, ont des colonies moins populeuses, particulièrement durant l’hiver. Cette configuration leur permet de survivre à de longs hivers froids.
2. Comment est organisée une colonie d’abeilles ?
Comme pour la plupart des insectes sociaux et plus particulièrement chez ceux qui sont membres de l’ordre des Hyménoptères, une colonie d’abeilles se compose de systèmes de castes. Ces castes permettent la bonne gestion de la colonies et vont hiérarchiser les rapports entre les individus.
Quelles sont les 3 castes d’abeilles ?
Les trois castes d’abeilles sont les ouvrières, les faux-bourdons et les reines. Chaque castes passent par plusieurs étapes de développement :
- œufs
- larves
- nymphes
- insectes adultes
1. Les ouvrières : la base de la colonie
Les ouvrières sont les plus nombreuses quelle que soit l’époque de l’année. On en compte plusieurs milliers par colonie. Elles sont aussi les plus petites et pèsent seulement 100 milligrammes. Ces insectes sont des femelles qui ne pondent pas en situation normale. Elles n’ont aucune descendance. Les ouvrières ont pour fonction de :
- construire les rayons de cire et de les entretenir,
- élever des larves,
- réchauffer le nid et le ventiler,
- défendre la colonie,
- fabriquer du miel,
- collecter des aliments.
Chaque ouvrière va accomplir toutes ces tâches successivement au cours de son existence d’insecte adulte. Sa vie est réglée au jour près. Par exemple, une ouvrière devient butineuse à partir de son 21ème jour. Mais en cas de force majeure son programme peut se modifier pour répondre aux besoins de la communauté. Cette plasticité permet à la colonie de faire face aux aléas climatiques, mais aussi de s’adapter à des flores et des climats variés.
2. Le faux bourdon : les mâles de la ruche
Les faux-bourdons sont des mâles. Il ne faut pas les confondre avec les bourdons, qui appartiennent à d’autres espèces. Contrairement aux ouvrières et aux reines, ils sont issus d’un œuf non fécondé.
- Identifier un faux bourdon : le faux bourdon est assez facile à identifier dans une ruche, ces espèces sont deux fois plus massifs que les ouvrières et pèsent 200 milligrammes.
- A quoi servent-ils : la fonction principale des faux-bourdons est d’assurer la fécondation des jeunes reines. Ainsi, ils ne sont pas présents tout au long de l’année. On rencontre les premiers faux-bourdons au début du printemps et les derniers meurent généralement à la fin de l’été.Les faux-bourdons semblent jouer des fonctions secondaires importantes au sein de la colonie. Bien qu’ils soient incapables de produire de la cire ou de fabriquer du miel, ils participent à la ventilation du nid. Ce qui permet de maintenir la température intérieure stable et d’assurer le renouvellement de l’air ambiant.
- Comment se passe l’accouplement du faux bourdon avec les abeilles de la colonie ? : les abeilles s’accouplent à l’extérieur de leur ruche en plein vol sur des lieux que l’on nomme des congrégations. Ainsi, les faux-bourdons sont équipés de gros yeux et d’antennes couvertes de capteurs sensoriels, pour pouvoir détecter les reines à plusieurs mètres de distance. S’ils arrivent à leurs fins, c’est aussi la fin ! Car l’accouplement est mortel pour les mâles.
3. La reine
Une colonie garde une seule reine qui assure la ponte de mille à deux mille œufs par jour. Cette reine est la mère de toutes les ouvrières et de tous les faux-bourdons de la colonie. Bien que dans la pratique les ouvrières se trompent parfois de ruche et se retrouvent incorporées à une famille qui n’est pas celle d’origine. De plus, les faux-bourdons ont une vie itinérante et passent souvent de ruche en ruche.
- Abeille reine comment la reconnaître : une reine et une ouvrière sont toutes les deux issues d’un œuf fécondé. Il n’y a donc pas de différence génétique entre ces deux castes, bien que les caractères morphologiques soient suffisants pour distinguer sans erreur les deux types d’insectes. On peut d’ailleurs forcer une colonie à élever des reines à partir d’œufs que l’on aurait récupéré dans des alvéoles d’ouvrières. C’est d’ailleurs comme cela que les apiculteurs procèdent pour faire de l’élevage de reines ou bien pour produire de la gelée royale.
- Comment créer une reine abeille : ce qui va permettre le passage d’une larve d’abeille à une une reine, c’est la nourriture qu’elle va recevoir durant quelques jours. Une larve qui donne une ouvrière reçoit pendant ses trois premiers jours de la gelée royale, puis les trois jours suivants elle est nourrie avec une bouillie de pollen et de miel. Au contraire, une larve destinée à devenir une reine ne recevra que de la gelée royale.
La reine sera fécondée une seule fois dans sa vie, au cours d’un ou quelques vols nuptiaux. Elle va s’accoupler avec une dizaine de faux-bourdons. Mais on connaît des cas où une reine s’accouple avec une quarantaine de partenaires.
- La reine abeille sort elle de la ruche : le reine des abeilles ne sortira que très rarement de sa colonie. Ses futurs vols auront lieu durant les essaimages. C’est-à-dire au moment du départ d’une partie de la colonie pour fonder un nouveau nid.
- En charge de la ponte : dans la colonie, la reine assure seulement la ponte. Elle ne nourrit pas les larves et est elle-même totalement dépendante des soins des ouvrières. Ces dernières s’occupent aussi de la nettoyer constamment de leur salive antiseptique.
- Que font les abeilles sans reine : une ruche ne peut pas perdurer dans le temps sans reine. C’est pour cela que les apiculteurs sont aux petits soins avec la reine de chaque colonie. La surveillance de sa ponte est l’une des principales observations à faire durant l’inspection des cadres d’une ruche. Si la ruche n’a plus de reine, les ouvrières rechercheront une nouvelle reine pour assurer la survie de la colonie. IL est possible d’introduire une nouvelle reine dans une colonie orpheline. C’est une action délicate. La vidéo suivante présente l’introduction d’une reine dans une colonie artificiellement constituée.
3. Quelle est la durée de vie d’une abeille ?
La durée de vie de l’abeille dépend de sa caste, mais aussi de la saison où elle est née. Et les écarts sont importants.
Durée de vie d’une abeille ouvrière
L’abeille ouvrière verra sa durée de vie prolongée en fonction de l’intensité de la saison et de la charge de travail à accomplir.
- Les ouvrières qui naissent au printemps et en été vivent entre 6 semaines et deux mois. La colonie est très active durant cette période. Ainsi, chaque ouvrière doit durant sa vie de nourrice s’occuper des nombreuses larves. Elle devra par la suite produire de la cire pour construire les rayons. Enfin, elle va parcourir une moyenne de 800 kilomètres en vol, lorsqu’elle sera butineuse. Une ouvrière va alors se tuer littéralement au travail.
- Les ouvrières qui naissent à l’automne et plus rarement en hiver peuvent vivre jusqu’à 6 mois. On les nomme les abeilles d’hiver et elles sont beaucoup moins actives. En effet, la reine ne pond plus durant la période la plus froide de l’année et les ouvrières n’ont pas à nourrir de larves. Le miel a été produit et stocké à leur attention par les générations précédentes. Elles n’ont donc pas à le fabriquer, seulement à en consommer jusqu’au retour des beaux jours. C’est à ce moment qu’elles deviendront plus actives. Elles nourriront les larves des prochaines abeilles à naître pour le printemps.
Durée de vie du faux bourdon
Les faux-bourdons vivent deux à trois mois. Cependant, leur existence est raccourcie s’ils parviennent à s’accoupler avec une jeune reine. À la fin de l’été, les ouvrières s’emploient à chasser tous les faux-bourdons de la colonie. Car la saison des essaimages arrivant à la fin, leur présence n’est plus nécessaire. Chez les abeilles, les bouches inutiles ne sont pas conservées.
Durée de vie d’une abeille reine :
La reine abeille dispose d’une durée de vie entre 3 et 5 ans.
Comment installer une ruche chez soi ?
4. Quelle est la nourriture des abeilles ?
Comme tous les animaux, les abeilles ont besoin de se nourrir pour croître et se développer. qu’est ce que l’abeille mange ? Les aliments qu’elles trouvent dans la nature leur apportent des nutriments indispensables à leur métabolisme : glucides, lipides, protides, sels minéraux… Contrairement aux guêpes et aux frelons, les abeilles ne chassent pas d’autres insectes et des araignées. Elles ne visitent pas non plus les cadavres d’animaux pour y récupérer des morceaux de chair. Les abeilles dépendent principalement des fleurs pour leur alimentation. Elles y trouvent du nectar et du pollen.
Le pollen ou pain d’abeille
Le pollen apporte les protides – acides aminés et protéines – indispensables au développement des larves. Il est aussi important pour les jeunes ouvrières qui produisent de la gelée royale. Ce pollen n’est pas directement consommé par les insectes. Il est d’abord tassé dans des alvéoles des rayons de cire, où il va subir une fermentation. Ce processus microbien va permettre de le rendre plus digeste, mais aussi de le conserver à disposition pendant plusieurs semaines. Le pollen fermenté est nommé pain d’abeille.
Le nectar d’abeille
Le nectar est la principale source de glucides, c’est-à-dire de sucres. Les glucides sont une source d’énergie pour les abeilles. On en trouve plusieurs types dans le nectar. Mais les trois principaux sont
- le glucose
- le fructose
- le saccharose.
Le nectar est produit par les glandes nectarifères qui se trouvent au fond des fleurs. La teneur en glucides dépend de l’espèce. Certaines plantes sont connues pour produire beaucoup de nectar. C’est le cas des acacias et des châtaigniers. Les champs de colza et de tournesol apportent aussi beaucoup de nectar et les apiculteurs viennent y placer des ruches à proximité pour que leurs abeilles profitent de cette manne.
Le miellat : le liquide des pucerons
Les abeilles collectent aussi du miellat. Ce liquide sucré est produit par les pucerons et par d’autres insectes qui se nourrissent de la sève des plantes. Il s’agit d’un excrément que les abeilles récoltent principalement en été, lorsque le nectar est moins abondant. Ce miellat est aussi une ressource importante dans les forêts où les fleurs sont rares. C’est le cas des forêts d’épicéas.
5. Comment les abeilles fabriquent-elles le miel ?
Le miel est produit à base du nectar et du miellat. En fonction des espèces butinées, le miel aura des propriétés différentes. La couleur, la texture, l’arôme et le goût changent d’un miel à un autre. Par exemple, le miel de lavande est blanc et crémeux, alors que le miel de colza est transparent et reste liquide.
Le rôle clé des magasinières
Le miel est fabriqué dans la ruche par les ouvrières que l’on nomme des magasinières. Ces ouvrières deviennent abeilles magasinières entre 12 et 21 jours. Les magasinières reçoivent le nectar et le miellat directement des butineuses qui rentrent de fourragement. Les butineuses ont gardé ce liquide dans un compartiment de leur tube digestif, que l’on nomme le jabot. On pourrait le comparer à notre estomac. Le jabot peut recevoir le volume d’une goutte de nectar. Les butineuses vont régurgiter ce liquide aux magasinières, durant un phénomène que l’on nomme trophallaxie.
La trophalaxie : passer le nectar de jabot en jabot
En passant d’un jabot à un autre, le nectar va être enrichi par des enzymes et ensemencé de micro-organismes. Les sucres et les autres composés vont subir des transformations chimiques. La magasinière va ensuite assurer la déshydratation du nectar. En perdant son eau, ce liquide va passer progressivement de 20% à 80% de sucre.
Et le nectar devient miel
Lorsque le nectar est fortement déshydraté, on parle de miel. Pour ne pas qu’il s’altère, les ouvrières le stockent dans des alvéoles, puis le recouvre d’une opercule de cire. Ainsi protégé, le miel peut se conserver plusieurs mois. Le miel est la réserve d’énergie de la colonie et les abeilles s’en emparent durant l’hiver, lorsqu’il n’y a plus de fleurs à butiner et qu’il fait trop froid pour s’aventurer au dehors. Les ouvrières vont aussi s’en emparer au moment de l’essaimage. Car un essaim ne quitte pas la ruche sans prendre les provisions de sucre indispensables à sa survie.
6. Comment une abeille fait-elle ses besoins ?
Le caca d’abeille existe bel et bien. Une abeille adulte se nourrit de nectar, de miel et d’un peu de pain d’abeille. Bien que les aliments soient en grande partie assimilés, des résidus ne sont pas digérés et doivent être éliminés. Ces excréments s’accumulent progressivement dans le dernier compartiment de son tube digestif, que l’on nomme l’ampoule fécale. C’est l’équivalent du rectum, chez l’être humain.
La propreté des abeilles et de la ruche
Les abeilles sont des insectes qui maintiennent une hygiène parfaite dans leur nid. Elles ne font pas leurs besoins à l’intérieur de leur ruche. Ceci afin de ne pas contaminer leur nid et de menacer les réserves de miel et le couvain (nom donné à l’ensemble des œufs, des larves et des nymphes). Les abeilles doivent donc sortir pour déféquer. Et les apiculteurs parlent du vol de propreté. En hiver, les abeilles restent parfois plusieurs semaines à l’intérieur de leur ruche, sans pouvoir sortir à l’extérieur. Ceci est le cas dans les régions de montagne et partout où la neige et des températures négatives persistent longtemps. Mais la nature est bien faite. En effet, l’ampoule fécale peut augmenter en volume, ce qui permet d’accumuler une quantité importante d’excréments. Et ses parois produisent une enzyme, nommée peroxydase. Cette protéine provoque la libération d’eau oxygénée, un puissant antibactérien. Ainsi, les micro organismes ne se développent pas dans l’ampoule fécale encombrée.
7. Une abeille meurt-elle toujours après avoir piqué ?
- Quelles abeilles ont un dard ? Les ouvrières et les reines sont munies d’un dard et de glandes à venin. Cet appareil venimeux est dérivé de l’ovipositeur, qui permettaient aux lointains ancêtres des abeilles de pondre leurs œufs. Sans surprise, les mâles en sont dépourvus. On peut donc prendre dans sa main un faux-bourdon sans se faire piquer. Encore faut-il ne pas le confondre avec un bourdon, qui lui peut vous piquer.
- Est-ce qu’une abeille meurt systématiquement après piqûre ? : NON, pas toujours. Chez les abeilles les ouvrières possèdent un dard qui n’est pas lisse. On peut observer que leur dard est cranté. C’est une adaptation à la défense de la colonie, contre de grands prédateurs : mammifères et oiseaux. Ces crans permettent de retenir le dard dans la peau de leur assaillant. Ce qui provoque le détachement de tout l’appareil venimeux. Si cette amputation condamne l’abeille à une mort rapide, l’injection du venin est optimisée. Et plus efficace que chez d’autres insectes piqueurs, comme les guêpes.
- Si le dard ne s’accroche pas, l’abeille survit : le dard des ouvrières ne se fige pas toujours dans la cuticule des insectes. Car celle-ci n’est pas élastique comme la peau. Une abeille peut donc piquer un autre insecte sans perdre son dard. Mais, il existe toujours un risque en fonction de sa victime.C’est pour cela que le dard de la reine est parfaitement lisse. Rappelons qu’il n’existe qu’une reine par colonie. Car celles-ci s’affrontent par des combats à mort. Un dard lisse est indispensable pour pouvoir tuer les reines rivales sans risquer la mort par amputation de l’extrémité de l’abdomen.
8. Est-il possible d’installer une ruche chez soi ?
La législation en France – comme dans la plupart des pays européens – est favorable à l’apiculture de loisir. En respectant des distances réglementaires, entre ses colonies et les propriétés voisines, il est possible d’installer des ruches chez soi. Les dispositions sont précisées dans le Code Rural et par les arrêtés produits par le préfet et parfois par le maire. Il faut installer vos ruches à l’écart pour ne pas gêner vos voisins. L’entrée des ruches ne doit pas être orientée vers une zone fréquentée de votre jardin, ni même vers une habitation, à moins qu’elle se trouve à plusieurs dizaines de mètres de distance. Les colonies apprécient de recevoir la chaleur du soleil. Les ruches seront disposées dans un endroit abrité des vents froids d’hiver et si possible face au sud pour recevoir un ensoleillement optimal.
Combien de ruches prévoir pour un apiculteur débutant ?
Pour bien débuter en apiculture, il est préférable d’acquérir deux ou trois ruches et d’y introduire des essaims ou de jeunes colonies achetées chez un apiculteur. Préférez les exploitants spécialisés dans la production d’essaims. Méfiez-vous des colonies vendues par des particuliers. L’état sanitaire n’est pas toujours satisfaisant. Il existe de nombreux magasins pour acquérir du matériel apicole. Ainsi que des associations et des apiculteurs professionnels qui proposent des stages et des initiations à l’apiculture. Vous pouvez aussi vous former en lisant des ouvrages spécialisés ou en suivant un cours en ligne, comme celui de l’école IDLWT.
Conclusion : le monde des abeilles est fascinant et particulièrement complexe. Depuis l’antiquité, les Hommes s’y intéressent et cela fait bientôt deux siècles que des études scientifiques lui sont consacrées. Le monde des abeilles reste toutefois ouvert à ceux qui souhaitent élever des abeilles pour leur plaisir. En France, il est possible d’installer des ruches chez soi et d’être apiculteur amateur. On pourra alors profiter d’une abondante récolte de miel suffisante pour les besoins de sa famille. Quelques ruches suffisent pour son bonheur. Si vous ne disposez pas d’un terrain, vous pouvez aussi utiliser un rucher partagé mis à disposition d’une association d’apiculteurs.
Garder des abeilles permet aussi de continuer à protéger une espèce qui se raréfie. Mais il faut pour cela accueillir les abeilles indigènes de sa région. En France, c’est l’abeille noire (Apis mellifera mellifera) qui est native de notre pays. Elle se retrouve aussi en Belgique et dans plusieurs pays du nord de l’Europe. Mais pour que le succès soit au rendez-vous et que vous soyez capable de pratiquer l’apiculture en garantissant la sécurité de vos proches, vous devez suivre une formation adaptée. Nous vous conseillons de contacter au plus tôt une association et de vous inscrire à un cours dans leur rucher école. Vous pouvez aussi parfaire vos connaissances en suivant un cours en ligne.
Nous espérons que cet article vous aura plu. Si vous vous sentez concerné par l’avenir des abeilles, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux. Nous sommes certains que vos amis seront contents d’en apprendre un peu plus sur le monde des abeilles. Merci et à bientôt.
Nature, jardinage, cuisine et plein air. Voltaire nous l’a bien dit : Il faut cultiver son jardin